La parabole des invités prend place dans le cadre d’un repas de noces (v8). Dans la Bible, les noces sont le symbole du repas eschatologique, de l’alliance entre Dieu et les hommes, où tous sont invités. Ai-je cette confiance de me croire invité ? La confiance permet de ne pas prendre par soi-même et d’apprendre à recevoir.
« Quiconque s’élève, sera abaissé, et celui qui s’abaissera, sera élevé » (v11). Nous retrouvons cette maxime en Lc 18, 14 en conclusion de la parabole de la prière du Publicain et du Pharisien, et en Mt 23,12 au cœur des paroles contre l’hypocrisie des Pharisiens.
Si je me glorifie moi-même ; ma gloire n’est rien. « Le glorieux qui possède une certaine primauté, n’est glorieux que par un second qui le reconnait », remarque Fabrice Hadjadj (« A moi la gloire, Ed Salvator, 2019). Plus je suis élevé, si je suis honnête avec moi-même, plus j’éprouve la main qui m’élève, plus j’ai l’impression que par moi-même je ne suis pas grand-chose, mais le récipient de bénédiction anciennes et nouvelles qui me viennent d’un Autre et des autres.
« Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse » chante Marie (Lc 1,48).
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