PURE GRATUITÉ, PURE GRÂCE
Non, ce n’est pas possible ! / La poussière est assise devant son Créateur /
Et son Seigneur se lève pour lui laver les pieds !
Et son Seigneur se lève pour lui laver les pieds !
Joyeux, il les lavait / Le visage radieux, il les servait.
En les lavant, il les soulagea de la peine et de la fatigue /
Il les reposa pour qu’il puisse reprendre le chemin. /
Devant tous il passa au gré de son amour, / À chacun également sans une différence !
Il les reposa pour qu’il puisse reprendre le chemin. /
Devant tous il passa au gré de son amour, / À chacun également sans une différence !
Voici que je vous ai lavés. Allez droit, tout joyeux, dans l’Église ! / Et dans les villes fortes annoncez ma parole, semez mon Évangile. / Enfouissez l’amour au sein de l’humanité.
(Hymne de Cyrillonas, Cf. Liturgie du P. Corbon, Hymne vigile, 5e dim après la croix, p. 269-271)
La pauvreté, la simplicité et le service sont au cœur du message évangélique. Le disciple n’a d’autre chemin que le Christ lui-même chemin, le suivre pas à pas et passer par là où lui-même est passé : son accueil inconditionnel de toutes les formes de pauvreté matérielle, spirituelle, physique, et morale. Son accueil est à la source de toutes nos hospitalités. Le lavement des pieds à tous ses disciples est le révélateur de cette Bonne Nouvelle, l’émergence d’un amour toujours possible et toujours offert, au creux du plus noir, à l’abîme du plus désespéré, dans cet exemple qu’il nous a donné et qui est toujours à ré-interpréter : l’amour jusqu’au bout, l’amour inconditionnel, le service de l’esclave à genoux. Parce que toutes les maladies, les souffrances, les infirmités, les morts ne sont pas pour la mort mais « pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié » (Jn 11,4).
Un commentaire
Merci, Nathalie, pour la tendresse qui transparaît à travers le commentaire et la photo choisie ! « Je peux mettre ma tête sur ton épaule ?! » 😉