JÉSUS, PREMIER SERVI !
Jésus enseigne les foules qui ont fait route avec lui, celles qui le suivent déjà. Et, il leur donne la clé de sa suivance : pour devenir son disciple en vérité, ne rien lui préférer.
Attention, il ne leur dit pas « aimez-moi! » ou « n’aimez que moi! » ce qui serait une dangereuse emprise captatrice ; mais il appelle à le choisir comme l’aune interrogeant tous les aspects de notre vie.
Attention, il ne leur dit pas « aimez-moi! » ou « n’aimez que moi! » ce qui serait une dangereuse emprise captatrice ; mais il appelle à le choisir comme l’aune interrogeant tous les aspects de notre vie.
Il appelle à le mettre dans toute nos décisions et discernements. Interrogeons-le, dans ce dialogue d’amitié cher à sainte Thérèse d’Avila : que veux-tu de moi ? Que ferais-tu à ma place ? Que dois-je faire de bon ? Pour, qu’en disciples, nous devenions, son humanité de surcroît, celle qui annonce sa Bonne Nouvelle à toute la Création.
Le chemin est de porter notre croix, d’assumer notre vie dans sa lourdeur et ses accablements comme dans sa joie ; et de toujours choisir la paix. Car ce n’est ni dans le retranchement d’une tour dont nous n’aurons jamais assez d’argent pour assurer la construction, ni dans une bataille rangée où nous trouverons toujours un ennemi plus fort, que se forge notre être de disciples…
Notre énergie n’est pas à investir dans la dépense ou la manigance, mais nous devons apprendre à nous vider de nous-même pour le laisser être Dieu en nous, pour devenir (pour lui) les témoins de sa tendresse pour tous ceux et celles que nous rencontrons.
Notre énergie n’est pas à investir dans la dépense ou la manigance, mais nous devons apprendre à nous vider de nous-même pour le laisser être Dieu en nous, pour devenir (pour lui) les témoins de sa tendresse pour tous ceux et celles que nous rencontrons.
Afin qu’en nous voyant vivre, ils puissent reconnaître les traits et l’œuvre de Dieu et qu’ils y voient les fruits de son Esprit Saint.
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