Prendre la dernière place ! Jésus ne dit que ce qu’il vit. Lui, le premier, a pris la dernière place, en s’abaissant jusqu’à la mort, et la mort sur une croix, c’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé. (Ph 2/8-9).
Comme consacrées, certaines de nos cultures nous regardent comme des personnes privilégiées, religieusement et socialement, et cherchent souvent à nous le faire sentir par leur manière de traiter avec nous ou en nous conférant les premières places dans les invitations, assemblées ecclésiales, rencontres diverses.
Jésus a toujours refusé la gloire des hommes, préférant se mettre au rang des petits et des pauvres, à l’encontre des scribes et pharisiens qui « aimaient le premier siège dans les synagogues et les salutations sur les places publiques » (Lc 11,43). Notre pape François, dans son agir humble et pauvre, nous est un bel exemple. Thérèse de l’Enfant Jésus écrit à sa sœur Marie du Sacré-Cœur: « Ah! Restons donc bien loin de tout ce qui brille. » (Lt 197), et dans son poème 45, elle dit: « Ma joie, c’est de rester dans l’ombre, de me cacher, de m’abaisser ».
Cet évangile nous met en garde des vaines gloires, et nous invite à tenir dans la prière et la vigilance pour ne point tomber dans l’esprit du monde, contemplant sans cesse le Christ « humble de cœur » (Mt 11,29), et suivant son exemple, comme nous l’enseigne tous nos saints du Carmel.
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