Les trois personnages de ce récit ne se rencontrent et ne parlent quasi pas. Les regards des fils l’un sur l’autre sont faits de comparaison et de jalousie.
Le père désire que ce regard change, qu’il se transforme comme lui regarde ses fils avec compassion, tendresse, amour. C’est ainsi qu’il peut courir vers son jeune fils pour l’accueillir et se réjouir de son retour.
Celui-ci reconnaît dans l’accueil de son père un regard tout de compassion et d’amour, il ne peut que se taire.
Le fils aîné, tout à sa comparaison, ne peut pas encore transformer son regard. Il incrimine son père qui lui parle du retour de son frère. Le fils aîné est entraîné, invité à faire ce retournement par les paroles que son père lui offre : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. »
Laissons-nous toucher par ce regard miséricordieux du père sur ses deux fils et cheminons à laisser transformer notre propre regard sur chacun et sur nous-même.
« Le regard fixé sur Jésus et son visage miséricordieux, nous pouvons accueillir l’amour de la sainte Trinité » Pape François.
Un commentaire
« saisi de pitié, il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers », Diego Rivera illustre merveilleusement le commentaire de cette Heureuse Nouvelle.