Tous ceux qui en entendirent parler les mirent dans leur cœur, en disant : « Que sera donc cet enfant ? » (Lc 1,66)
Revenonsà la parole que nous donne l’Eglise en cette fête, dans Jérémie 1 : « Avant même de te modeler dans le ventre maternel, je t’ai connu ; avant même que tu sois sorti du sein, je t’ai consacré ; comme prophète des nations, je t’ai établi ». (Je 1, 5)
Telle est la vocation de Jean, préparer le chemin du Messie, parler au nom de Dieu, mettre au jour ce qui est caché, proclamer la vérité au dépend de sa vie. Jésus disait de Lui « le plus grand parmi les enfants des femmes » (Lc7,28).
Jean, le dernier des prophètes, Jésus le Messie attendu, tous deux nés miraculeusement, l’un d’une vielle femme stérile, l’autre d’une jeune vierge. L’un a préparé le chemin, l’autre a accompli les prophéties.
Jean désignait la Lumière qui devait venir. Il a achevé la mission qui lui était assignée par Dieu : « Je ne suis pas le Christ, mais je suis envoyé devant Lui » (Jn 3,28), et se retire pour lui donner toute la place : « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3,30).
« Que sera donc cet enfant ? », cette question n’est-elle pas la nôtre aussi ?
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