“Il y avait un homme riche … et …un pauvre, nommé Lazare. » (v 19-20)
« Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges … Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. » (v 22)
Ce texte que l’Eglise nous propose pendant le temps du Carême porte à la méditation et à une relecture personnelle de notre chemin spirituel. Jésus ne donne pas de nom au riche, par contre, il nomme le pauvre : Lazare, ce qui veut dire « l’aide de Dieu ». « Le riche avait chaque jour l’occasion d’exercer sa pitié envers ce pauvre qu’il ne voyait pas, car ses richesses le rendaient complètement aveugle et égoïste. Les chiens, eux, avaient pitié de Lazare et léchaient ses ulcères » (p. Salim, prêtre maronite). L’identité du riche est liée à ses richesses, non à son être.
Quel contraste entre la mort du pauvre et celle du riche ! Chez le pauvre c’est l’ascension vers le ciel, mais pour le riche c’est la descente au plus bas, là où le corps revient à la poussière, alors que son esprit est en proie aux souffrances. « Lazare est dans l’amour de Dieu, il est son fils. « Déchirez votre cœur », dit le prophète, pour déboucher tout ce qui est fermé en nous et s’ouvrir aux autres. Le péché nous rend aveugles et fermés, mais la miséricorde nous ouvre au don. » (p. Salim).
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