Réparer le tort que nous faisons immanquablement à « un petit », à un frère en pardonnant, – le délivrant dit la traduction de F. Boyer- sans cesse à celui qui nous a fait du tort et qui renoue avec nous par une parole qui rétablit un dialogue, voilà une progression de la pensée qui étonne. Comprimer le texte en un raccourci sommaire pourrait nous faire dire qu’il nous faut pardonner parce que nous faisons du tort, et non d’abord parce qu’on nous en a fait.
Si, dans un premier temps, nous avons d’abord déplacé le spot sur nous, c’est pour le repositionner sur « un seul des petits » qui sont nos proches, mais que nous sommes aussi. Difficile opération, voire impossible conversion. Il n’est qu’à prendre conscience de cela et à demander un surcroit de confiance, de foi, en celui qui est le maître du relèvement de tous et de chacun et le maître de l’impossible.
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