Le Royaume de Dieu est déjà là, à portée de main sans que nous puissions le saisir ou le posséder ; il nous traverse. Ce Royaume au milieu de nous, en nous (v20-21) entre nous, n’est-il pas cette qualité d’ouverture et d’accueil à ce Dieu qui vient par la médiation d’autrui ?
Désirer voir un seul jour du Fils de l’Homme sans le pouvoir (v23) creuse en nous ce désir, nous met en attente, en recherche : « Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé ! Je me lèverai donc pour parcourir la ville. Dans les rues, sur les places… Avez-vous vu Celui que mon cœur aime ? » (Cantique des cantiques 3, 1-2.3).
Il jaillira comme l’éclair (v24), ce n’est donc pas nous qui saisissons le moment, mais le moment qui nous saisit. Cependant il nous faut cultiver la capacité de le reconnaitre pour que nos yeux s’ouvrent (Cf Lc 24, 30-31).
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