Nous voici, jour après jour, entraînés par le feu de l’Esprit, visités dans notre confort, ébranlés au plus profond de notre être.
L’Esprit souffle où il veut et nous attire dans des chemins inattendus. Il continue à écrire en nous et avec nous, une page d’Evangile demandant de nous d’être à l’exemple du grand Maître des serviteurs simples, humbles, « à genoux », lavant les pieds de ceux que le Seigneur nous confie.
C’est un appel quotidien à accepter de nous déplacer, à « épouser » le réel, à ouvrir une brèche là où tout semble fermé et obscur. C’est un appel à vivre une Pentecôte toujours nouvelle, à incarner l’Evangile dans l’ici et le maintenant, à rendre chaque évènement, un avènement, un Kairos.
C’est un appel à assumer notre place au sein de l’action, une place qui ne se définit que par le don de nous-mêmes jusqu’au bout, par une sortie de soi continuelle, prêts à mourir mille morts pour que l’autre vive.
Oui, le plus précieux service que nous pouvons offrir aux autres, c’est d’être complètement et définitivement au Seigneur, car c’est le plus grand Amour pour que chacun puisse voir en nous le visage de Jésus serviteur, Vivant, venu pour servir non pour être servi.
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