« Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager » Luc 18,1
Quiconque fait l’expérience de la prière, de consacrer un temps au Seigneur se rend bien vite compte qu’une des exigences est de durer, de ne pas se décourager de ne rien voir, sentir, de finir par s’ennuyer, finissant par croire que cela ne sert à rien : « Dieu m’entend-t-il ? »… La tentation peut être grande de lâcher…
Pourtant, la présence de Dieu ne se résume pas à ce que nous pourrions en goûter par les sens, par les satisfactions intérieures ou les lumières intérieures. Le Seigneur est présent quel qu’en soit notre perception : Il est parfois, même souvent si discret. Mais il entend et la Parole de Dieu en témoigne : « J’ai vu la misère de mon peuple » (Exode 3,7) ou « Un pauvre cri, le Seigneur entend » (psaume 33,7).
Pourquoi n’entendrait-Il pas le cri de ce monde ? notre cri ? Alors crions….
« Donnons-lui ces instants que nous avons décidé de lui consacrer; ils sont bien peu de chose en comparaison du temps que nous dépensons pour nous ou pour des personnes qui ne nous en saurons pas gré; l’esprit libre et dégagé de tout le reste, offrons-les-lui avec une ferme résolution de ne jamais les lui reprendre, quelles que soient les épreuves qui pourront arriver, les contradictions et les sécheresses; considérons que ce temps ne nous appartient plus et que nous pourrions être appelés à en rendre compte si nous ne voulions pas le donner totalement. » Chemin 39,2
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