Alors qu’il est en route vers Jérusalem Jésus s’adresse à ses amis . Route dont il connait l’issue et… il continue à enseigner ses disciples… De quoi s’agit-il ? Simplement du domaine où lui-même demeure le seul Maître : la Prière. Resituant ce texte en l’évangile de Luc, nous découvrons avec quelle insistance le disciple, l’évangéliste, se penche, exploite ce thème .
Au chapitre 11 nous lisons : Voici ce qui est arrivé alors que Jésus priait. Un de ses disciples lui demande « Seigneur apprends-nous à prier. » Extraordinaire réponse « Lorsque vous priez dites : Notre Père »
Etonnant car en notre texte du chapitre 18, proposé aujourd’hui, c’est plutôt une affirmation que Jésus laisse à ceux qu’il a choisis. Cherche-t-il à les amener à se questionner ?
Il leur donne un exemple sur la nécessité pour eux de prier continuellement et de ne jamais désespérer, et vue l’issue de sa marche, il y a de quoi !
Ainsi Dieu attend cette relation d’amour qui perdure, qui s’étale dans le temps, qui est écoute, qui est « commerce d’amour avec Celui dont on se sait infiniment aimé » Ne nous trompons pas sur le cœur de Dieu qui est tendresse, compassion, miséricorde, patience… sans limite.
« Le Fils de l’Homme trouvera-t-il la foi lorsqu’il viendra ? Cette interrogation finale est un appel bouleversant qui m’incite en même temps à persévérer dans une prière ouverte sur l’espérance.
Sr AgM
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