Luc 18, 35-43

« Jésus de Nazareth est de passage ! » (V. 37) Qui annonce encore cela aujourd’hui, qu’est-ce que cela change, pour qui ? Voilà quelques questions qu’on peut encore se poser aujourd’hui.
N’est-ce pas toujours des disciples-suiveurs ou des témoins qui crient cela, d’une manière ou d’une autre ? Et si l’on se laisse surprendre par la traduction faite de ce passage par F Boyer, on se surprend à entendre le ton enthousiaste de ces quelques mots ; ils résonnent comme une très bonne nouvelle, une invitation à la rencontre et laissent deviner des vies transformées par celui dont on crie le nom. Où entendre cela ? Dans les églises ? Mais elles ne sont plus tellement fréquentées de nos jours. Dans les Écritures lues ou entendues au hasard d’une émission, d’un réseau social ? Dans le silence d’une réflexion, au sommet d’une montagne ou au creux de jours sans soleil ? Qui sait ?
« Jésus de Nazareth est de passage ! » Je ne le vois pas. Mais n’ai-je pas comme une envie folle de le rencontrer ? Oserais-je l’appeler, me laisser conduire à lui ? Folie peut-être, mais impulsion irrépressible d’un désir qui nourrit une confiance… quasi aveugle. Bien sûr, il me demandera ce que je souhaite si ardemment : « Seigneur que je voie de nouveau » (Cf vs. 41. 42. 43)
« La confiance qui vient de toi t’a sauvé ». (V. 42)

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