« Mon Dieu prends pitié du pécheur que je suis » (V 13)
Une prière brève, simple, devenue la prière des moines que l’on a appelé : prière de Jésus. La plus belle prière qui puisse être dite. Une prière qui est un cri sorti du cœur de ce publicain, justifié par Dieu car il s’est reconnu pécheur devant la sainteté de son Seigneur.
Je crois que la plus grande grâce de notre vie c’est d’être capable de se reconnaître « pécheur », non pour tomber dans le désespoir, mais pour confesser que nous avons toujours besoin du pardon de Dieu, c’est ce que j’appelle aussi demeurer dans la lumière. La parole de Jésus aux pharisiens après la guérison de l’aveugle-né dans Jn 9, 41 en dit long : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché, mais vous dites : Nous voyons, votre péché demeure ». La parole la plus grave qui peut être entendue : « Je ne trouve pas de péchés en moi. Je n’ai pas besoin de me confesser. » Une personne me l’a avoué un jour, avec beaucoup de sérieux et de conviction. Quelle illusion ténébreuse !
La conversion, don de lumière et de vérité, ouvre à fond les portes de la Miséricorde divine. Seul l’humble pécheur converti plaît au Seigneur et lui donne accès à un chemin de sainteté authentique. Puisons à flots aux sources de la Miséricorde.
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