La parabole raconte deux façons de prier : l’une toute tournée vers soi : « Moi, je suis différent ; moi, je fais tout bien » (V11-12) ; et l’autre toute de remise de soi (V13).
« La plus grande présence ne peut rien sur celui qui occupe toute la place disponible ; et le plus grand amour ne peut rien sur celui qui n’aime pas ; et la plus grande musique ne peut rien sur celui dont les oreilles restent obstinément fermées. » (Jean-François Grégoire, « Croire – à l’ombre des Evangiles », Ed du Pairy, 2019)
A l’inverse celui qui ne se compare avec personne, qui n’entre en rivalité avec personne et accepte de se perdre un peu de vue, a toutes les chances de rencontrer le visage, le regard de Celui qu’il cherche.
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