Avec l’entrée de Jésus au temple et l’expulsion des marchands, le peuple reste « suspendu » aux lèvres du Maître.
Comme si cette entrée bouleverse un rituel dévoué à la mort et démunit tous ceux qui sont présents de toute garantie humaine, spirituelle et sociale.
Une seule parole d’autorité a suffi pour dévoiler, purifier et donner « visage » à une identité perdue et défigurée.
Une seule parole a suffi pour créer un espace de vérité, de vie et de création. Et qui dit création, dit séparation ! une séparation qui fait mal, qui fait mourir et fait vivre.
Que de marchands existent dans notre temple intérieur !
Que le feu de la Parole enflamme notre « bois » enlaidi par le péché ; qu’il l’englobe, le purifie et le transforme en feu et flamme qui font de la Parole suspendue, une réalité incarnée, vécue et annoncée.
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