« Tu n’as pas reconnu le temps où tu fus visitée » (v44)
Jésus pleura sur Jérusalem car elle n’a pas su reconnaître sa visite, « son message de paix ». Aujourd’hui encore, il pleure sur elle. Cette compassion qui déborde du cœur de Dieu nous bouleverse profondément. Le Seigneur n’est pas insensible ou indifférent, comme on l’accuse souvent, aux événements tragiques de l’histoire et du monde. Il n’est pas loin des souffrances et des traversées de ses enfants. Il est là, tout près de nous, dans sa Parole et son Eglise, dans le prochain et le quotidien.
Quand le peuple élu a rejeté le Christ, par ses autorités et ses chefs, en le clouant sur la Croix, Lui, le Prince de la paix, Dieu a quitté le temple de Jérusalem, et le flambeau de la foi et du salut accompli par le sang de l’Agneau a été transmis à l’Église, le nouvel Israël. Mais ce temple est aussi le cœur de l’homme. Jérusalem symbolise chacun de nous. Jésus aujourd’hui pleure sur les pays et les cœurs qui ne reconnaissent pas sa venue, qui œuvrent contre l’amour et contre la dignité de l’être humain. Il veut nous donner sa vie et son salut, sa paix et sa joie. Saurons-nous reconnaître sa visite ?
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