«Le Fils de Dieu…, né de la Vierge Marie, est vraiment devenu l’un de nous», il s’est fait homme. Ainsi donc, par le mystère du Christ, le mystère de sa Mère resplendit en plénitude à l’horizon de la foi de l’Eglise. A son tour, le dogme de la maternité divine de Marie fut pour le Concile d’Ephèse et est pour l’Eglise comme un sceau authentifiant le dogme de l’Incarnation, selon lequel le Verbe assume véritablement, dans l’unité de sa personne, la nature humaine sans l’abolir » (Jean-Paul II – Redemptoris Mater).
Devant ce grand mystère, nous n’avons qu’à se taire et adorer : « Marie conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19). Marie, devenue Mère de Dieu dans cette humble crèche de Bethléem, conservait le silence, elle ne voulait ni pouvait mettre la main sur ce qui la dépasse. Elle est là, à genoux, adorant, toute livrée à l’Esprit. Elle est devenue Mère de Celui qui l’a créé, et par Lui, est devenue notre Mère aussi. Quelle grâce et quel don que le Christ a fait pour nous sur la croix : « Voici ta mère » (Jn 19, 27).
« Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
Je te salue, Marie, demeure de celui qu’aucun lieu ne contient,
Par toi la Trinité est glorifiée,
Par toi exultent les cieux, par toi l’humanité déchue a été relevée.
Comment chanter dignement ta louange,
Ô Mère de Dieu, par qui la terre entière tressaille d’allégresse. »
Saint Cyrille d’Alexandrie (v.380-v.444)
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