Quel écart dans ce qui est donné à voir au berger : l’armée céleste (v9-14) puis un nouveau-né couché dans une mangeoire (v16). Comment peuvent-ils relier la parole reçue de l’Ange et ce nouveau-né et reconnaitre en lui le Sauveur, le Christ du Seigneur (v11) ? Si ce n’est dans le souffle de l’Esprit.
Alors, comme quand nous sommes soulevés par une joie immense, ils viennent en hâte, ils repartent, ils parlent à tout le monde, ils débordent.
Leur émerveillement, leur louange, leur déclaration, leur agitation, contrastent avec Marie, silencieuse, méditant, recueillant avec soin toutes ces choses, comme lorsqu’un événement nous saisit d’étonnement, d’émerveillement.
Puissions-nous avoir cette même qualité d’écoute et d’attention pour reconnaitre et contempler dans l’insignifiant ta présence, Seigneur.
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