Marie et Joseph font « ce qui est prescrit par la loi » …
S’ils n’avaient pas accompli ce rite de leur tradition, s’ils n’avaient pas mis en pratique leurs convictions de foi … ils n’auraient pas rencontré le vieillard Syméon, et la révélation du visage de Dieu dans cet enfant n’aurait pas eu lieu.
L’exceptionnel de cette rencontre s’inscrit dans l’accomplissement de « ce qu’ils avaient à faire ».
Pour nous aussi, vivre l’exceptionnel de la rencontre avec Dieu, exige que nous vivions d’abord le quotidien ordinaire que nous avons à faire. N’est-ce pas dans l’accomplissement de notre quotidien que nous pouvons entendre l’appel qui nous en sort ? Ne cherchons pas ailleurs que dans le réel de nos vies, l’exceptionnel de la Présence de l’Emmanuel, « Dieu avec nous ».
« Tu peux laisser ton serviteur s’en aller » …
A travers la prophétie de Syméon, nous découvrons la plénitude du Dieu fait homme, exalté et abaissé, glorifié et crucifié … Ce Dieu qui se fait l’un de nous n’échappe pas aux paradoxes de toute vie humaine ; au contraire, il les épouse pour que nous devenions avec Lui pleinement humains. Car, Si Dieu s’est fait homme, ce n’est pas pour que l’homme échappe à son humanité, mais pour, qu’avec Lui, il l’épouse en plénitude.
N’est-ce pas là le chemin du Salut qui nous conduit à la paix et nous rend capable de dire : « maintenant, Maitre souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller, en paix, selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut ».
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