Ce matin, le temple dans lequel nous entrons – oratoire ou plus simplement lieu du cœur qui s’ouvre pour Dieu –, nous réserve la surprise de La Rencontre, celle que nous attendons sans cesse, à la fois pas tout à fait inconnue, mais toujours étonnante. Elle invite en permanence à un discernement et à un engagement toujours nouveau.
En liberté et plein d’espérance, nous sommes avec Siméon, que nous soyons comme lui, ajustés au désir de Dieu, ou encore bien récalcitrants. Peu importe, car nous croyons que nous sommes aussi poussés par l’Esprit et déjà en attente de la miséricorde et de la promesse du Dieu d’Abraham.
Avec Siméon, nous recevrons un enfant dans nos bras, un si petit que nos yeux ne se tournent plus vers nous mais vers lui. Il y a tant de petits si proches de nous qui nous décentrent et nous orientent vers la lumière véritable, celle qui éblouit par instant ou éclaire juste devant nos pas, le pas d’aujourd’hui.
Avec lui, nous accueillons Marie, la mère qui entend que l’imprévu, l’incompréhensible, l’inconnu, transperceront sa vie et réclameront sans cesse un surcroit de confiance et d’amour inconditionnel.
Près de Siméon, Joseph apporte l’offrande des pauvres. Pour lui, deux petites colombes, pour nous, quelques soupirs d’inquiétude, quelques graines de patience, quelques mots de foi candide.
Avec Siméon, bénissons le Dieu qui met entre nos mains toute l’espérance du monde, la lampe de nos pas, le salut de son peuple. Il nous fait marcher dans la paix, selon sa parole. Suivons « l’instinct de l’Esprit ».
Un commentaire
Merci de lire et ‘commenter’ l’Évangile avec l’intelligence du ‘coeur qui écoute’ comme dirait Sr Jeanne d’Arc.
Comme le Compagnon de marche des disciples d’Emmaüs, vous nous ouvrez les Écritures.
Vous nous éveillez, pour aller au-devant de Lui, dans les paroles et les rencontres de la Journée. Merci à vous, merci à Lui.