« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants, tous vivent en effet pour lui ».
Oui, notre Dieu est un Dieu Vivant, et maître de la Vie. La Résurrection du Christ nous a greffés dans cette espérance inébranlable, indéfectible, la mort a été vaincue, elle n’a pas le dernier mot.
Quelle Bonne Nouvelle! Quel don inestimable pour l’être humain créé à l’image de Dieu. Pour ceux qui n’y croient pas, Jésus est clair là-dessus, dans un ajout intéressant de St Marc: « Vous êtes donc dans une grande erreur » (Mc 12,27).
Heureux sommes-nous si nous vivons notre pèlerinage sur terre dans la vision de la vie éternelle, déjà et pas encore, notre réel de chaque jour, dans ses hauts et ses bas, possède le goût caché du Ciel. Au pire des combats, des épreuves et traversées ténébreuses, la Vie du Ressuscité est victorieuse. Notre communion avec le Ressuscité nous met aussi en communion avec nos frères et sœurs défunts, eux aussi doivent partager un jour, ou partagent déjà l’Éternité promise aux croyants. Mais malheureux sont-ils, ceux qui ne vivent que pour ce monde, sans aucune espérance de l’au-delà, ils perdent ce pourquoi ils ont été créés, le Vivant qui les attend sur l’autre rive pour leur partager sa gloire: « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi… » (Jn 17, 24) « Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi… » (Jn 14, 3).
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