« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
La foi en la Résurrection apparaît tardivement dans l’histoire, vers 165 avant Jésus, en période de persécution (dans les livres de Daniel et des Maccabées). Les sadducéens n’y adhérent pas et ils cherchent à piéger Jésus.
Pour cela, ils lui explicitent une histoire inventée, complètement rocambolesque afin de lui prouver le ridicule de la Résurrection. Ils lui proposent donc de résoudre une problématique dont eux-même ne voient pas d’issue : un vrai casse tête…
Comment répondre honnêtement à ce qui est vicié à la base, à ce qui ne cherche pas de réponse, mais qui n’a d’autre but que de mettre à mort ?
Il me semble que Jésus y répond en centrant sa réflexion sur la Source : Dieu. Qui est-il ? Que dit-il de Lui-même ? Et donc quel est sa Promesse d’Alliance avec les hommes ?
La mission de Jésus est de révéler le mystère de Dieu. Et sa réponse touche à l’identité même de Dieu : « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Dieu s’identifie à trois personnes toutes mortes. Mais à Moïse, au Buisson Ardent (Ex 3), Dieu ne se présente pas comme « j’étais le Dieu, d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Mais « je suis le Dieu… ». Il ne peut être dit qu’il est le Dieu de ces trois patriarches que s’ils vivent et donc que s’ils sont ressuscités, que s’ils sont en Alliance de Vie avec Lui. Être en Alliance avec Dieu, c’est recevoir sa Vie en abondance. Dieu ne cesse de nous dire « Je veux que tu vives ! » Ez 16,6
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