“De notre capacité à lire les événements terribles et à interpréter les Écritures en situation de crise, de désarroi, dépend notre salut. Dépend aussi notre résistance au désespoir” (Frédéric Boyer dans La Croix, du 8 novembre 2018).
De notre capacité à nous tourner vers le Seigneur, jaillit une prière en communion avec tous ceux qui sont persécutés, affligés, affamés et assoiffées de justice. Que cette prière s’élève devant le Seigneur comme un encens et nos mains comme l’offrande du soir !
Vers Toi, Seigneur, ma voix: je crie,
Vers Toi, ma Voix: tu m’entends.
Je déverse devant Toi ma plainte.
La nuit, le jour, je gémis et l’esprit en moi défaillit.
Seigneur, sauve-moi de mes ennemis.
En ton amour, souviens-toi de moi.
Mon âme a trop vécu parmi des gens qui haïssent la vérité.
La vérité, je la veux, mais quand je parle pour eux, c’est la guerre.
Que ma prière arrive devant ta face; par ta promesse délivre-moi.
Regarde, réponds-moi, Seigneur, mon Dieu!
Quel’adversaire ne dise: “je l’emporte sur lui”; quel oppresseur n’exulte à me voir chanceler.
Déjà tu connaissais mon âme, mes os n’étaient point cachés de Toi et mes cheveux tous comptés.
Je sais que tu es, Toi, Seigneur, mon abri, ma part dans la terre des Vivants!
En Toi, je me confie et ne crains plus.
Que me fais l’homme à moi ? Veuille ne pas passer auprès de moi sans t’arrêter.
Fais que je vive en ta justice, à l’ombre de tes ailes.
Un mot de Toi, et cela est; nul ne résiste à ta parole.
Pour Toi, je chante un chant nouveau; je te rends grâce dans la grande assemblée, avec un peuple nombreux, je te louerai !
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