« Ce sont des jours de poursuite en justice » :
« Pour Jérusalem je n’aurai de cesse
Que son salut ne monte comme l’aurore
Que son Sauveur ne brille comme la flamme.
Et les nations verront ta justice» Is 62, 1-2
D’une part, la destruction toute proche de la ville sainte. Pourquoi ce mystère du mal, de la souffrance et de la mort ? Mystérieux chemin de mort et de résurrection où le Fils de l’homme humilié s’avance dans l’amour vainqueur. Il engage ses amis, ses proches à mettre leurs pas dans les siens, attirant à lui l’humanité entière. « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai » Jn 2, 19-21
Et puis les cieux seront ébranlés : langage « apocalyptique » des cataclysmes de la Fin des temps pour lever le voile « sur les choses cachées depuis les origines » « Jusqu’à ce que le temps des païens soit accompli » , jusqu’à ce que tous les hommes soient sauvés et que « Dieu soit tout en tous »
Alors il « ne reviendra pas » car dans son élévation auprès du Père, il demeure en nous, il ne nous a jamais quittés. Luc nous dit : « Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. .. Nul n’en connaît le jour, pas même le Fils de l’homme. »
« Redressez-vous, relevez la tête car votre délivrance est proche. » Dans l’Aujourd’hui de Dieu, dans l’événement bouleversant, dans l’hôte imprévu, dans la morosité des jours, il vient ! « Dieu nous aime. Les jours du mal sont comptés. »*
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin.*
*Pape François
*Hymne liturgique
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