La dévastation approche … A la lecture de la description de Saint Luc, comment ne pas penser au monde d’aujourd’hui avec les puissances de la nature qui se déchaînent, les violences multiformes qui engendrent l’angoisse, la peur, la souffrance, le chaos, le désarroi de tant d’hommes, de femmes et d’enfants, de tant de peuples !
Face à cela, Jésus donne des conseils très concrets à ses disciples : fuir, s’éloigner de ces violences dévastatrices, ne pas se rendre dans ces zones. Quant à ceux qui ne peuvent quitter les régions de guerres, de famines, de catastrophes naturelles … parce qu’ils n’ont pas la force physique ou parce qu’ils n’en ont pas les moyens financiers, Jésus les plaint, il souffre avec eux, il nomme leur malheur.
Oui, Dieu souffre, Dieu s’inquiète, Dieu pleure, Dieu tremble devant la détresse des humains. Et le nom du tremblement de Dieu, le nom de ses entrailles, c’est Jésus [1], le Fils de l’Homme qui vient dans la nuée. Reconnaissons-Le présent, qui nous tient la main dans le chaos, qui ne nous lâche pas dans le désarroi. Si nous croyons qu’il est Dieu-avec-nous, quand tout s’écroule, relevons la tête, redressons-nous, tenons debout, tenus par l’espérance restons éveillés, parce que la veille grignote et ronge la nuit. L’espérance seule permet de gagner le jour.
[1] Anne Lécu : Tu as couvert ma honte, cerf 2019, p.57.
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