N’est-ce pas assez que les journaux, la télévision, la radio et les réseaux sociaux fassent pleuvoir sur nous des nouvelles de catastrophes, de guerres, de conflits en tout genre ? On parle de dépressions dues à ce flot d’informations qui nous submergent jour après jour ! Et voilà que l’évangile s’y met aussi. Que d’épreuves. Tout ce qui a été édifié s’effondre.
A dire vrai, c’est une expérience commune que nous faisons au fil des jours : tout se fane et se flétrit !
Et Jésus met en garde. Il nous demande d’être attentifs à ce que nous percevons lorsque l’effondrement s’opère, lorsqu’il arrive. A quoi devons-nous donc veiller ?
Sans doute à relire les événements à la lumière d’une parole donnée et reçue jadis comme une promesse de vie. Ne soudra-t-elle pas à nouveau comme une petite espérance qui étonnera par sa fraîcheur et la liberté à laquelle elle invite encore et toujours avec persévérance ?

La Bonne Nouvelle s’écoute et s’entend dans n’importe quelle situation présente, mais c’est presque toujours au cœur de douleurs d’enfantements. Un monde nouveau est en train d’advenir.
Alors, pour tenir, il s’agit de revenir à la parole qui nous a mis en mouvement, de retourner aux sources de notre foi, au jour où nous avons été séduits et où nous nous sommes laissés séduire.
Garde-toi d’oublier le temps de tes premières amours, le moment de la rencontre décisive avec le Seigneur de ta vie.