Le regard de Jésus vient de donner à contempler le geste de la veuve déposant deux petites pièces dans le tronc des offrandes. Emerveillement du Seigneur devant cette femme prenant sur son indigence pour louer Dieu, à travers le don fait au Temple. Cette veuve s’inscrit dans le sillage de celle de Sarepta, ayant pris deux morceaux de bois pour préparer le feu. Il lui fallait cuire un pain pour elle et son fils, avant de mourir. 1 R 17,12-16
Au-delà du regard des disciples qui s’extasient sur la beauté du Second Temple, qui vient d’être reconstruit, Jésus, lui, dans un discours apocalyptique, annonce sa destruction. Détruit, il le sera en 70 par Titus, qui écrasera la révolte juive. Les disciples interrogent alors Jésus : « Quand et quel sera le signe ? »
Le monde que décrit alors Jésus ressemble étrangement au nôtre : guerres, soulèvements, nations contre nations, désordres naturels… Le Seigneur nous dit de tenir bon. Là n’est pas le signe. Lui-même a traversé passion et mort. C’est le signe que Jésus nous donne à contempler : « Détruisez ce temple et, en trois jours, je le relèverai… Lui parlait du temple de son corps. » Jn 2, 19-20Le seul signe est celui du Verbe de la Croix. 1 Co 1,18
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