La foi vient en chemin. C’est dans le compagnonnage avec d’autres (v15), le partage de la parole (v27) et du pain (v30) sur la route, que l’ouverture à plus Grand que soi peut être relue, après coup, dans le silence et l’absence (v31-32).
Le feu couvait sous les cendres du désarroi. Un rien l’embrase à nouveau : une parole, un geste, un détail révèlent une présence, un souffle qui transforme l’espoir déçu (v21) en espérance et relance la marche (v34).
Je rends grâce pour tous ces compagnons d’Emmaüs, avec qui, sur la route, il nous a été donné de reconnaître la présence du Ressuscité.
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