Le livre d’Isaïe s’ouvre sur une espérance de liberté, de recouvrement de la vue, de Bonne nouvelle annoncée et offerts aux pauvres. Mais qui sont ces pauvres ?
Les priants qui sont dans la synagogue semblent en êtres. En observant leurs actions et leurs mouvements intérieurs, j’observeaussi la pauvreté humaine qui a soif de cette Parole de libération.
Ils écoutent avec attention et sont en grande attente d’une parole de ce fils du pays, devenu célèbre. Tous ont les yeux fixés sur un seul homme ; pas un autre en qui mettre sa confiance. Il sont séduits. Mais lorsque Jésus ouvre l’espace relationnel aux païens, il se produit un basculement en eux. Ces priants, ces hommes passent de l’engouement à la fureur, la violence physique jusqu’à vouloir mettre à mort, mettant un terme à la Parole dont ils se faisaient déjà les témoins ! Comme nous sommes pauvres en humanité, si capable de porter aux nues une personne aujourd’hui et de la salir demain !
Voilà ma pauvreté, voilà notre pauvreté que Jésus désire venir traverser pour sauver et transformer. Jésus passe au milieu d’eux, au milieu de notre vie, de ma vie, comme Dieu ouvrit un chemin au milieu de la Mer Morte. Laissons le traverser et nous sauver
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