Sécheresse, famine, maladie,… beaucoup d’épreuves surviennent, nous prennent en otage, nous paralysent et nous secouent brisant le cercle de nos conforts et nous déplacent vers un avenir incertain et non maîtrisable.
Ce sont, comme le dit saint Paul, une écharde en la chair. À plusieurs reprises, nous prions pour qu’elles s’éloignent de nous, pour que nous soyons à l’abri de tout ce qui fait souffrir le corps et l’âme. Ce sont des moments où notre faiblesse se révèle. Nous nous voyons comme des vases d’argile, harcelés et abandonnés…
Pourtant, c’est dans ces moments que la grâce se déploie et que la voix des prophètes retentit au milieu de nos silences vides et désespérés.
Dans notre vie, dans sa patrie, Dieu visite nos lieux éprouvés, rappelle ses œuvres. Parfois, il est rejeté, poussé par nous au dehors. Nous préférons notre façon de voir les choses et notre raisonnement.
Mais, si nous acceptons de l’accueillir, de nous laisser modeler par lui, de nous convertir, d’ouvrir nos yeux aveuglés par l’esprit du monde et de revenir à lui, à sa parole, nous pourrons avec lui, passer au milieu de nos épreuves, traverser avec lui les obstacles dans la confiance et l’espérance et continuer notre chemin.
Prenons force et courage, nous tous qui espérons le Seigneur. Vivons ces moments d’épreuves comme des occasions de croissance, des « autels » d’offrande de notre vie pour le salut du monde entier.
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