Alors que Jésus annonce l’accomplissement du pardon/libération/salut de la part de Dieu (Is 61, 1-2 ; Lc 4, 18-19) dans la synagogue de Nazareth, pourquoi la foule passe brutalement de l’admiration (Lc 4, 22) à la fureur jusqu’au désir de meurtre (Lc 4, 28-29) ?
« En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie », et Jésus d’illustrer son propos avec Elie et la veuve de Sarepta (1R 17,7-16) ; et avec Elisée et Naaman le Syrien (2R 5,1-27). Jésus fait-il de la provocation ? Ou bien la foule se refuse-t-elle absolument à tout questionnement/remise en cause de l’élection d’Israël comme lien exclusif à Dieu ?
Jésus souligne : le don de Dieu est pour tout homme. Il provoque son peuple à revenir à la source de sa vocation : « Sois une bénédiction » (Gn 12,2-3).
Israël a reçu, au nom de tous, le don de Dieu (v18-19) afin de le répandre sur tous.
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