La Parole
Jésus entre dans la synagogue de Capharnaüm, le jour de la prière, En deux versets (v.31-32), Luc expose le contexte et insiste sur la parole du Maître : « il enseigne », ses auditeurs sont frappés par « son enseignement » et « sa parole » était pleine d’autorité.
À cette parole raisonnable, maîtrisée et entendue s’oppose brutalement un cri et une voix forte : un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, se met à crier, en pleine prière. Ce cri violent et agressif fait barrage à l’autorité du Maître.
Mais, c’est la réponse de Jésus qui est la vraie menace et la véritable force (v.35)… Jésus menace, fait taire, exorcise, et chasse définitivement le démon de l’homme. C’est bien une force d’attaque et offensive, sa parole est la plus forte, une force radicale contre le mal et non comme l’esprit impur qui est un instrument du mal. La puissance du mal ne peut pas l’emporter sur elle.
Et même si l’esprit essaie d’inquiéter ou d’impressionner une deuxième fois par la violence physique, en projetant l’homme à terre, c’est de l’esbroufe, et la foule ne réagit même pas.
En revanche, l’effroi et la crainte sont pour Jésus, pour sa dynamique de vie implacable, pour l’autorité et la puissance de sa parole (saint Luc le répète) et sa suprématie indéniable sur les esprits impurs (v.36).
« Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région » (v.37). Il est venu pour sauver les hommes, pour les libérer. Maranatha… viens Seigneur Jésus.
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