« Entendre » ce que Jésus enseigne, c’est reconnaître qu’il propose et ouvre des chemins pour que la vie se déploie en tout lieu et en toute circonstance. Avec lui, l’espérance est toujours à fleur de pas ; cela étonne. À tout moment, le voilà qui rejoint le cœur de l’homme, visite ses combats et lui donne des armes de paix pour vaincre les démons qui rugissent et veulent le mettre à terre.
Oui, il s’agit d’un combat contre ce qui empoisonne la vie, ce qui abîme les relations, contre les forces contraires, des démons qui prennent les hommes en otages… Il va sans dire que ceux-ci n’apprécient pas la confrontation ! Ils connaissent Celui qui se positionne en face d’eux. Grande est leur lucidité, mais elle est froide, sans amour et sans reconnaissance véritable, sans débordement de gratitude. Jésus aussi sait. Il ose sa parole, en mots et en actes, et il impose le silence à celui qui n’est que cris, agitations intempestives. Le démon est maîtrisé, et l’humain délivré.
N’est-ce pas paradoxal d’affirmer que Jésus parlait avec autorité, alors que tout l’évangile nous le présente sans pouvoir ? Il parle de source, sans souci de lui-même, et c’est un langage nouveau. Il ne se fait pas centre ; il fait ce qu’il dit et dégage une grande authenticité. Sa personne témoigne d’une force qu’aucune autorité humaine ne peut vraiment rejoindre. En cela se tient la Bonne Nouvelle.
Notre confiance autorisera-t-elle Jésus à nous libérer des ennemis qui grondent et rugissent ?
Comment, aujourd’hui, être le disciple de cet homme-là ?
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