Trois expressions nous retiennent dans ce texte de Luc : “il se pencha sur elle” (v. 39), “ « imposant les mains sur chacun d’eux” (v. 40) et “annoncer la Bonne Nouvelle” (v. 43). Ne s’agit-il pas d’un acte liturgique par excellence? Le Christ, Lui de condition divine, s’est penché sur notre condition humaine. Il l’a aimée, épousée et prise en charge. Elle est devenue sienne. Cette humanité malade, blessée, défigurée, Dieu la chérit. En elle, Il souffle son Esprit, signe de son alliance avec elle pour toujours. Il lui impose les mains et la marque du sceau de son amour. De ce fait, elle lui est consacrée, mise à part et envoyée aux autres “se levant, elle les servait” (v.39b). Par sa présence, Il la renouvelle et la fait naître à la vie nouvelle de l’Esprit. Dans “sa Galilée”, il fait sa demeure. Elle ne lui est plus étrangère. Dorénavant, ses diverses maladies sont une occasion de rencontre, un acte d’offrande. Elles portent à jamais les marques de la vie qui jaillit au sein même de la mort.
C’est à ce moment là, que cette humanité peut proclamer la Bonne Nouvelle et dire: Venez et voyez ce que le Seigneur a fait dans ma vie! Que toute notre vie soit une liturgie : lieu de rencontre de notre humanité malade, blessée avec notre Dieu qui s’est abaissé pour nous relever. Que tout notre être soit donné jusqu’au bout; qu’il soit un culte spirituel agréable à Dieu.
Laissons Dieu être Dieu dans notre vie pour qu’il nous guérisse, nous libère et nous transforme en homme nouveau, vivant de Lui, en Lui, pour Lui au service de tous !0
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