Une parole pleine d’autorité.
Autorité humaine du Fils engendré du Père ; autorité divine qui a pris chair dans le sein de Marie, dans sa foi, dans son service empressé, dans son exultation. Et, dans la fuite en Egypte, dans le retour à Nazareth, Joseph obéissant à l’Ange, veillant fidèlement sur Jésus et Marie en a été le modèle. « Il leur était soumis. »
« Ils étaient frappés par son enseignement. »
Précédant la Pentecôte, la parole du Fils investi du Souffle de l’Esprit rejoint ses auditeurs dans leurs fibres, dans leur langue maternelle. Parole libre et libératrice qui les rejoint dans le désir de vivre qui les habite. Parole créatrice qui fait ce qu’elle dit : «Dieu dit : … et la lumière fut. »
Jésus se laissant librement arrêté, condamné, giflé, bafoué, flagellé, couronné d’épines et crucifié aurait-il perdu toute autorité ? Certes non, la Lumière venue dans le monde, que les ténèbres n’ont pas arrêtée, à ce moment même règne sur l’univers. Jésus ne domine pas sinon il ne serait plus Lumière, il endure nos ténèbres, nos aveuglements, nos endurcissements et dans une extrême douceur, il attire à lui tous les hommes.
Lumineuse source de réflexion pour nous aujourd’hui où nous voyons l’autorité tellement mise à mal un peu partout dans le monde, au sein des gouvernements, dans les institutions les plus respectables, au sein des familles ? L’humble chemin des béatitudes où tous se rassasient du bonheur des autres n’est-il pas le chemin qui sortirait de l’impasse notre humanité en détresse. Chemin des pauvres, des doux, de ceux qui pleurent, des cœurs purs, de ceux qui font la paix, des affamés, assoiffés, des persécutés pour la justice. Chemin de CELUI QUI EST.
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