Et si ce passage, à travers les différents personnages, nous donnait à voir tous les mouvements intérieurs possibles face au péché et au pardon ?
Le péché nous ligote au point de paralyser l’agir voire jusqu’à la parole : l’homme paralysée ne dit rien de tout l’épisode.
« Et voici des gens… » (v18-19) : l’intervention d’autres semble nécessaire pour être amené en présence de Jésus. « Voyant leur foi » (v20) : la foi de qui ? Des porteurs ? des porteurs et de l’homme paralysé ? Le soutien de la communauté ne semble pas être à négliger.
La symbolique de cette maison, entourée d’une foule, qu’il faut escalader pour descendre « au milieu », peut représenter tout le chemin nécessaire de prise de distance face à ce qui nous encombre et de descente au plus profond de nous-mêmes, dans un cœur à cœur avec Dieu pour entendre : « Homme, tes péchés te sont remis » (v20).
La résistance des Pharisiens et docteurs de la loi (v21- 24), nous donne à entendre nos propres résistances face au pardon : « Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » (V21). Dieu me pardonne-t-il réellement ?
La guérison du paralytique se vit au cœur d’une foule comme pour donner un signe visible de l’agir intérieur de Dieu. Et la stupeur, la joie et la crainte (respect) de la foule sont aussi nôtre quand nous faisons l’expérience d’un pardon donné et reçu.
Un commentaire