Jésus enseigne dans une maison. « Il parle la parole ». Rien n’arrête la foi des quatre hommes qui descendent le paralysé au-dessus de Jésus : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés » dit Jésus : « Pourquoi parle-t-il comme cela ? »
« Eh bien, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre, _ il dit au paralysé : Je te dis : lève-toi, prends ton brancard et rentre dans ta maison. »
Ainsi le Fils de l’homme, envoie-t-il cet homme, portant le brancard de sa faiblesse et marchant plein d’allégresse et de reconnaissance, vers sa maison, là où Dieu habite en lui. Portant le poids de notre péché, nous en délivrant complètement, Jésus au lieu même de notre vie la plus quotidienne, nous emmène au centre de nous-mêmes vers la Maison du Père. Pour le Christ, parler c’est accomplir. Si nous accueillons sa parole elle agit et elle nous guérit, elle nous ressuscite.
Cette « autorité pour pardonner les péchés » ne nous habite-t-elle pas au jour de notre baptême, sollicitant notre liberté pour s’exercer sans mesure envers nous-mêmes comme envers tous ceux que nous côtoyons chaque jour « laissant Dieu être Dieu en nous » ? (M. Eckart) Et, si le mal, si l’offense nous submerge dépassant nos forces humaines, l’Esprit nous presse de le laisser prier en nous « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. »
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