En cette deuxième semaine de l’Avent, l’Eglise nous propose de méditer l’Evangile du paralytique. Tout montre dans ce texte que Dieu est venu pour recréer l’homme et le restaurer dans sa dignité humaine.
Le texte nous montre plusieurs groupes, en face d’un humain anonyme et d’un seul Dieu qui a le pouvoir de remettre les péchés :
Eux ! Les pharisiens et les docteurs de la loi, viennent observer pour juger. Il y a des “devants” dans ce texte, mais un seul et unique « devant » qui va être donné à cet homme anonyme. Dieu n’aime-t-il pas particulièrement les marginalisés ?
Ceux qui prennent la place des “devants” s’installent sur le divan, tout en prenant la situation du devant. Mais le paralytique, lui, s’est jugé indigne de s’approcher, laissant agir ceux qui sont actuellement plus confiants.
Eux, les porteurs de la civière ! Des disciples peut-être ? Ceux-là ont vu et connu Dieu. Le connaissant, le monde devient une matière d’offrande, offrent à Jésus leur frère paralysé.
Jésus ! Lui, est au centre. Celui qui en a la volonté, peut fixer sur Lui son regard, son écoute, son odorat, son toucher pour qu’il déguste son enseignement.
Lui, le paralytique, est devenu mendiant de pitié, de tendresse et d’amour à travers son parcours.
Revenir demeurer chez lui s’avère un miracle. Le miracle est une nouvelle naissance. Cette dernière se montre difficile par manque de place dans la maison. Jésus de même n’avait pas de place dans la salle commune quand il est né. Mais il s’est fait une place pour recréer chacun dans son espace.
Une césarienne !
Ce n’est qu’à travers les tuiles que ces hommes ont pu descendre le paralytique avec sa civière et le placer devant Jésus. On dirait un déchirement qui s’est passé pour accéder à ses profondeurs. Oui c’est un déchirement, c’est une naissance. “Ah ! Si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, les montagnes s’ébranleraient devant toi. (Is 64,1)
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