Jésus est venu apporter au monde la Bonne Nouvelle. Avec Lui, a été inauguré le Nouveau Testament. Il est le Nouvel Adam qui a restauré, par son sang, l’image de l’homme déchu. Tout est donc renouvelé avec le Christ. Le peuple nouveau constitue l’église, la communauté des croyants.
Ce passage de l’évangile évoque ce contraste du vieux et du nouveau. Il ne s’agit pas à mon avis des expériences anciennes qui préparent l’accueil du nouveau présent, mais de ce refus de changer, de se déplacer, de s’ouvrir à ce qui advient aujourd’hui, de demeurer dans un passé figé, privé d’âme.
Jésus est humainement, historiquement, le fils d’un peuple choisi, par qui vient le Christ Sauveur. Il est venu accomplir, et non abolir ce qui est ancien. Cependant, le renouveau qu’il apporte est tellement radical qu’il exige une nouvelle naissance pour y entrer, un déplacement, une conversion intérieure pour accéder à cette nouveauté de l’évangile. Ceci n’est possible qu’avec la grâce de l’Esprit Saint, car ce qui est nouveau fait peur et créé des résistances multiples et stériles. Or, s’aventurer avec le Seigneur ébranle les habitudes et les assurances qui sécurisent, pour aller de changement en changement, dans la confiance et l’abandon.
« En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu ». (Jn 3, 3)
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