« Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? »
Qui suis-je pour juger mon frère d’un jugement de condamnation ? Nous avons tous une paille dans notre œil, elle devient poutre qui provoque un aveuglement lorsque nous commençons à juger notre frère sévèrement. Qu’est-ce que je connais de lui ? de son histoire ? de ses blessures et de ses intentions profondes ? Je juge sur le dixième de l’iceberg qui émerge de l’eau. Nous n’avons qu’un seul juste juge le Christ, Lui qui connaît toute chose : « Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais ! Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ; de très loin, tu pénètres mes pensées. Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers. » Ps 138, 1-3
« Enlève d’abord la poutre de ton œil alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère » Cela ne veut pas dire que je ne dois pas venir en aide à mon frère, mais il faut pour cela que mon œil soit clair. En premier lieu reconnaître la poutre qui est dans mon œil, puis humblement me tourner vers le Christ et lui laisser transformer mon regard, alors c’est avec un regard illuminé par son Amour et avec bienveillance que je peux m’approcher de mon frère en vérité.
« Dans la lumière du visage royal est la vie : telle une pluie printanière est sa bienveillance » Pr 16,15
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