LE CŒUR PROFOND
Jésus en dressant le portrait du disciple s’appuie sur plusieurs images ou exemples et de les déployer : l’arbre et son fruit, le dire et le faire, la maison et ses fondations. Elles ont en commun deux options : le bon fruit ou le fruit pourri, la cohérence ou la contradiction du dire et de la mise en pratique, la fondation d’une maison solide ou inconsistante.
Chacune des histoires renvoie à la profondeur du choix et du discernement.
L’arbre ou l’arbuste qu’il soit figuier, roncier ou vigne donne ses fleurs, graines et fruits selon sa nature et son espèce, c’est-à dire selon son code génétique, sa substance propre et la plus intime (les racines, la sève, le bourgeon).
Pour la maison, c’est ce qui est caché qui fera la différence, les fondations invisibles car souterraines, comme les pensées et le cœur de l’homme. Dans sa relation à Dieu comme dans son discernement, tout se joue, pour l’homme, dans le secret de son âme.
Celui qui habite la cellule la plus secrète de notre âme, c’est le Seigneur. Écouter sa parole et la mettre en pratique c’est laisser unifier tout son être, canaliser toutes ses énergies, ses émotions et ses sens à recevoir l’amour de Dieu et le faire rayonner.
Au jour d’anniversaire de la Fondation du Carmel Saint-Joseph (12 septembre 1872) et de la mémoire du saint nom de Marie, demandons au Seigneur la grâce d’un cœur pur et profond pour garder la Parole, la murmurer en notre cœur, la transmettre par le don de nous-mêmes pour tout ceux qui nous entourent…
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