“Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou le mal ? De sauver une vie ou de la perdre?…”
Mais eux furent remplis de rage, et ils se concertaient sur ce qu’ils pourraient bien faire à Jésus.
Si faire le bien va permettre à quelques catégories de gens d’être remplis de rage, alors sauver une vie sera pour eux supprimer son Origine.
Les deux questions posées par Jésus montrent la même orientation : l’une est posée au niveau de la morale et l’autre au niveau de la vie. Est-il permis le jour du sabbat d’agir ? Pour Jésus c’est évident mais pour les scribes et les pharisiens c’est une abolition.
Jésus choque les responsables religieux par sa liberté. Il fait sauter les cadres. Sa volonté se dirige vers le noyau, le centre, vers la vie. Nous sommes parfois très attachés au cadre au point que nous avons peur de le faire bouger. Ce cadre devient notre prison. Pour sortir, avons-nous le courage de mettre nos cadres en question ?
que cherchons-nous quand nous découvrons que nous avons peur ?
Notre belle image ? Le pouvoir ? De quoi avons – nous peur ? De la vie ?
Pour l’image, nous avons une seule et l’Unique : nous sommes créés à l’image de Dieu et à sa ressemblance.
Par rapport au pouvoir, c’est dans notre faiblesse que la puissance de Dieu se révèle. Et la peur n’est qu’une illusion, une buée devant la vérité de l’amour qui surabonde en nos cœurs par l’œuvre de l’Esprit-Saint
Confiance. La vraie vie qui est la vie du Fils en nous, crée ses propres lois en osant l’aventure. Le suivre, nous oblige souvent à recadrer les cadres, voire les créer et les recréer à nouveau. Osons-nous devenir ses fils ?
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