« N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim ? »
La faim n’est pas toujours et uniquement celle de la nourriture.
L’homme a faim de justice, d’amour, d’amitié, de confiance, de paix, de réconfort, de dignité, d’échanges, de prière, de Dieu …
Une fois que sa faim rencontre vraiment de quoi se nourrir personne ne peut lui reprocher d’en prendre et d’en manger. Mais ce qui est difficile c’est à la fois de reconnaître cette faim ainsi que cette nourriture. Une reconnaissance juste et saine des deux suspend certains interdits. Un interdit suspendu par le mouvement même de la vie devient source de mort si l’homme y tient comme à une vérité absolue. La suspension de la Loi a sa propre loi, elle n’est pas destruction de cette Loi mais reconstruction enrichie par des visages et une histoire…
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