« Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés » (Cf. Lc 6,21).
Ils sont en marche, les disciples de Jésus comme les compagnons de David. Ils sont en mouvement, libres, en quête, … en deux mots : ils sont vivants. Et comme tout vivant, ils sont confrontés à leur besoin fondamental, leur dépendance anthropologique de créatures. Ils ont faim et la nature – que Dieu leur a voulu soumise et dont ils sont les maîtres (Cf. Gn 1,28) – les rassasie.
Les Pharisiens, quant à eux, ne bougent pas, ils sont figés dans la loi du permis et défendu. Ils scrutent, non pas les Écritures, mais les faits et gestes de leurs frères à l’aune d’une lettre devenue morte pour les juger, les humilier, les écraser d’un poids qu’ils n’ont pas à porter, comme le diktat du sabbat.
Ce sabbat, le jour de Dieu, le jour du repos de Dieu offert à tous les hommes pour qu’ils se tournent vers leur Créateur et se soumettent à Lui… C’est ce que font les disciples de Jésus et les compagnons de David en se reconnaissant faibles créatures affamées et dépendantes de ce que Dieu pourra leur offrir, pour les uns des épis de maïs, pour les autres les offrandes du Temple.
Jésus les en délivre en les faisant enfants de Dieu, car vraiment « le Fils de l’homme est maître du sabbat ».
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