C’est fête quand les relations humaines sont de qualité. La vie passe fluide et paisible des uns vers les autres. Voici un texte qui le montre à profusion de reconnaissance, d’admiration et de salut.
Un centurion romain, fonctionnaire de l’occupant, a entendu les paroles que Jésus a adressées au peuple, à son peuple. Et cet homme entretient manifestement de bonnes relations avec les notables, puisqu’il peut les mandater auprès de Jésus pour avoir recours à son aide. Son esclave, pour lequel il a de l’affection, est sur le point de mourir. Les messagers se font pressants et insistent pour que Jésus exauce sa requête : « c’est un homme qui nous aime, dans la différence, puisqu’il nous a donné un lieu de prière et d’étude. » Magnifique reconnaissance qui ne peut que mettre Jésus en route.
Le centurion ne s’en tient pas là. Il a des amis, et les envoie auprès de Jésus pour lui signifier qu’il ne mérite pas de le recevoir chez lui. Cet homme connait ses limites. Mais il connait aussi le poids, l’importance de sa propre parole, son efficacité, puisqu’il a le commandement de soldats. De même, il croit que ce que dit et dira Jésus se fera vraiment selon sa parole, sa volonté de salut.
Alors Jésus proclame son admiration pour cet homme. Comme cela doit être bon d’être reconnu comme un homme de foi, de confiance !
C’est par ces mots de reconnaissance que Jésus poursuit à la fois son enseignement et répond à la requête du centurion en offrant la guérison à son esclave aimé.
Puissions-nous vivre en amitié comme ce centurion, risquer notre confiance en ceux avec lesquels nous cheminons et oser tout dire, tout demander, en humilité et vérité, à Celui en qui nous avons mis notre espérance.
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