Notre cœur oscille sans cesse entre ouverture et fermeture.
La fermeture du cœur pousse au jugement d’autrui (autant de la femme, que de Jésus v39) et à l’application pure et dure des lois de pureté (ou morales), sans nuance, jusqu’à l’exclusion.
L’ouverture du cœur nous rend mutuellement hospitalier (à l’émotion d’autrui v38, à la personne d’autrui v44-46) et nous relève (v48.50) en témoignant de la bonté.
La fermeture du cœur procède de la peur, l’ouverture du cœur de la confiance en l’amour.
« Ce qu’est l’amour, c’est le Christ seul qui me le dira dans sa parole. Lui me dira à l’encontre des mes idées et convictions personnelles [voire de mes préjugés] à quoi ressemble l’amour en vérité pour le frère. » (Dietrich Bonhoeffer, De la vie communautaire).
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