FEMMES DE DIEU
Comme le semeur sorti semer sa semence, Jésus Verbe de Dieu est en route proclamant son évangile, un cortège le suit et lui fait écho : les Douze mais aussi des femmes. Ce n’est pas rien que de mentionner cette présence féminine dans le contexte contemporain de Palestine, où le féminin reste relégué à la maison. Mais avec Jésus, les femmes avancent à pied d’égalité avec les hommes. Trois d’entre elles sont nommées, parce qu’elles ont en commun d’avoir été guéries spirituellement et/ou physiquement par Jésus : Marie, Jeanne et Suzanne. Reconnaissance et attachement sont les marques de leur suite. Et il y en a aussi beaucoup d’autres. La première communauté autour de Jésus est paritaire.
Que font-elles sur les routes à suivre leur maître ?
Elles servent la communauté naissante en aidant de leurs ressources.
Elles sont déjà dans la mise en commun et le partage, fondement des communautés primitives des Actes des Apôtres.
Les ressources peuvent être extérieures mais aussi intérieures, ou de l’ordre de leur subsistance vitale. La pauvre veuve à la piécette qui donne tout au Temple est aussi une illustration de ce don total, donner quelque chose ou donner ce qu’on est, jusqu’à donner toute sa vie.
Elles se donnent aussi, comme figures d’offrande, là est leur enseignement, elles ne suivent pas seulement les pas du Christ, mais plus encore elles se configurent à sa vie de serviteur, donnée et livrée,
Ces vies de femmes ne font pas de bruit, elles sont présentes mais discrètes, dans l’humble labeur quotidien.
C’est ce que nous dit par sa consécration de jeune enfant et de moniale, ainsi que par son enseignement, sainte Hildegarde de Bingen que nous fêtons aujourd’hui.
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Femmes et « fans » de Dieu