Une traduction un peu différente de celles auxquelles nous sommes habitués peut apporter un éclairage nouveau sur un texte connu. Celle utilisée parle deux fois de « mise en lumière ».
Nous connaissons la péricope dans laquelle il est question de la lampe à mettre sur un lampadaire pour que ceux qui entrent dans la maison puissent voir la lumière.
Qui entre ? Ceux qui ont entendu suivant la parabole racontée, celle du semeur, ou d’autres qui comprendront en entrant dans la maison ? Quelle maison ? Celle de frères transfigurés par la parole de Jésus écoutée et accueillie ? Si pour certains, elle demeurait cachée, secret d’un trésor par encore découvert, voilà qu’elle est mise en lumière. Et le rayonnement de cette parole reçue s’évalue à la façon d’écouter. A qui l’accueille il est donné encore et encore pour que tout et tous adviennent au jour. Mais a qui fait obstacle ou ferme les mains sur ce qu’il croit posséder, il est fait la grâce du dépouillement pour pouvoir devenir sujet d’un don sans mesure et sans repentance, qui ne peut que se transmettre et grandir dans la mesure où il s’offre et se partage.
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