LA FORCE DE LA PAROLE
La foule fait barrage à la famille de Jésus qui vient le trouver.
Ce n’est pas la première fois que l’on est empêchés de venir jusqu’à Jésus, pour l’entendre et pour le voir. D’autant qu’il vient d’exhorter son auditoire, après la parabole du semeur, à la manière dont on écoute.
Jésus, je veux te voir, je veux t’écouter.
Qu’à cela ne tienne ! Jésus leur ouvre le plus grand des canaux, pour avoir accès à lui, il jette la passerelle de la Parole. Écouter la Parole et la mettre en pratique fait approcher de lui, au point de dépasser les liens du sang et de la chair, pour un élargissement sans limite à une nouvelle famille, une nouvelle filiation en Dieu qui nous rend frères et sœurs de Jésus. Une nouvelle filiation qui nous recrée à sa ressemblance, jusqu’à pouvoir porter le Verbe, jusqu’au mystère de la maternité. On peut devenir la mère du Verbe que l’on entend, que l’on garde dans le silence et qui prendra chair en nous pour faire la volonté divine.
« Ne rien savoir, que Ta parole qui résonne en moi,
Ta ressemblance, à chaque mot reçu dans le silence »
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